Serais-tu assez en forme pour soulever chaque jour des poids aussi lourds que deux éléphants? Tamas Filyo l'est. Il raconte pourquoi il fait malgré tout du sport en plus, ce qui l'a attiré de Budapest à Rothenburg et ce dont il est fier.

Rothenburg. Le soleil est à son zénith. Alors que la plupart des collaborateurs se ruent à la Brioche pour combler leurs estomacs affamés, une Mazda blanche immatriculée à Lucerne tourne au coin de la rue. Un quadragénaire bien entraîné quitte rapidement son siège de conducteur. Yeux vifs, poignée de main ferme. «Salut, je suis Tamas», dit-il pour se présenter.

Des exploits à la pelle

Nous suivons Tamas jusqu'à sa place de travail dans le Centre de transbordement CT Ouest. Les véhicules de commissionnement grincent, les appareils bipent, des collaborateurs assidus emballent des produits des palettes aux chariots. Chaque jour, ils déplacent entre 300 et 400 tonnes à la seule force de leurs muscles – autrement dit entre 10 et 20 tonnes par personne. Comment y parvient-il, c'est ce que nous voulons demander à Tamas. «Grâce à mon expérience et à mon attitude. Je ne me relâche pas, je veux toujours m'améliorer et apprendre.» Ce qui va bien avec le fait qu'il est très polyvalent dans son travail: il remplace les chefs d'équipe et fait preuve de bon sens lors du recrutement et de la formation de nouveaux collaborateurs. «J'aime cette diversité. Et j'aime les gens ici», explique en souriant ce fan de la Juventus.

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L'équipe du CT empoigne vigoureusement.
Je suis fier que nous puissions, en tant qu’équipe, contribuer au succès de l’entreprise.

Tamas Filyo

Avec autodiscipline tout au long de la journée

Il a grandi dans la capitale hongroise Budapest et s'est installé en Suisse il y a 15 ans. Par amour. «Nous nous sommes rencontrés sur une plage en Espagne en pleines vacances», raconte ce végane convaincu. Il est actuellement en train de passer de l'allemand au suisse allemand. L'intégration est en effet très importante pour lui. Tout comme l'autodiscipline: à 7 heures du matin, il saute hors du lit. Ensuite, méditation, sport (sit-ups, jogging ou yoga) et cuisine sont au programme. Minute papillon, du sport? «Notre travail est certes énormément astreignant», explique Tamas, «mais nous faisons souvent les mêmes mouvements. Il faut les compenser pour éviter des blessures.»

Fier de Pistor et de son équipe

Malgré un nombre de commandes en forte hausse, le CT (Centre de Transbordement) fonctionne comme sur des roulettes: «Nous avons une super équipe, qui bosse à fond et qui est très bien organisée. Je suis fier que nous puissions apporter notre contribution au succès de l'entreprise.» De plus, Pistor a agi de manière prévoyante et a embauché du personnel suffisamment tôt. Lui et son équipe ne souhaiteraient qu'une chose: «Un peu plus d’attention. Je pense que de nombreux collaborateurs de Pistor ne sont pas du tout conscients de ce qui est accompli chez nous quasiment 24 heures sur 24», déclare-t-il, tout en empoignant le chargement suivant. C'est compris et noté, Tamas. Peut-être que ce reportage y contribuera.

Photos: Pistor AG

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L’équipe super motivée est prête à carburer à plein régime.
Kontakt Ansprechsperson Unternehmenskommunikation Patrick Eigenmann

Patrick Eigenmann

Interviewer

Un acrobate des mots qui fait virevolter les textes, jusqu’à ce qu’ils retombent percutants et simples dans ses mains.

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