30 juillet 2025
Pistor est présente sur le marché et s’engage pour vous.
Le marché mondial est actuellement fortement marqué par des pénuries de fruits surgelés et d'œufs.
Amandes
Les prix des amandes de Californie et d’Espagne ont augmenté en début d’année. Nous avons maintenu les prix stables aussi longtemps que possible et devons désormais procéder à un dernier ajustement pour la récolte 2024. Pour la nouvelle récolte, il semble actuellement que les prix vont légèrement diminuer. Cela s’explique par les estimations objectives de la récolte 2025, qui ont été publiées mi-juillet. Ces estimations partent du principe d’une récolte d’amandes supérieure de 7 % à la prévision subjective de mai. Si cette estimation s’avère exacte, la récolte 2025 serait supérieure de 10 % à celle de 2024. Pendant la phase de floraison en février, la Californie a connu des conditions météorologiques changeantes. Les tempêtes, la grêle, la pluie et le vent ont perturbé le vol des abeilles et la croissance des fleurs. Cependant, les conditions météorologiques se sont améliorées depuis mars et la récolte s’est bien développée depuis lors. On s’attend à ce que la récolte débute à temps.
Noisettes
Comme nous l’avons déjà mentionné, une vague de gel à mi-avril a endommagé de nombreuses plantes en Turquie. Cet incident a entraîné une augmentation des prix de divers produits, dont notamment les noisettes. On ignore encore dans quelle mesure le gel affectera la récolte de noisettes 2025. Ces derniers temps, le moral sur le marché s’est toutefois quelque peu amélioré en ce qui concerne le rendement potentiel de la récolte. Malgré tout, les spéculations continuent de faire monter les prix. L’apparition accrue de punaises des bois est une nouvelle source d’inquiétude. Même si leurs effets devraient déjà être pris en compte dans les estimations actuelles, le risque que la situation s’aggrave est toujours présent.
Fruits surgelés
L’année 2025 s’annonce comme l’une des plus difficiles pour l’approvisionnement en fruits surgelés. L’hiver doux, le froid persistant au printemps (par exemple, la neige en Turquie, les nuits de gel avec -15 °C dans des régions qui connaissent rarement, voire jamais, des températures aux alentours de 0 °C). De plus, la très forte sécheresse et la chaleur ont entraîné des pertes supplémentaires de récolte. Dans certains pays, trop de pluie et la grêle ont également détruit la floraison des fruits. Les défis climatiques et liés aux conditions météorologiques ont durement touché toute l’Europe. Cela entraînera d’importants retards dans les récoltes et, dans de nombreuses régions, même des pertes totales. Il en résultera des augmentations de prix des produits.
Les abricots, les cerises douces et les pruneaux sont particulièrement touchés, mais également d’autres cultures telles que les myrtilles, les framboises et les pêches. On constate ici des pertes et des quantités inférieures à celles de 2024, ce qui entraînera également des augmentations de prix. En principe, les prix demandés sur le marché des produits frais sont plus élevés que ceux du segment des surgelés. Mais comme les quantités de cette année ne seront pas suffisantes, les producteurs de produits surgelés devront s’aligner sur les prix actuellement en vigueur sur le marché des produits frais. Il s’ensuit une forte augmentation des prix, en raison du manque de marchandises excédentaires.
Pruneaux surgelés
En ce qui concerne les pruneaux, la récolte sera cette année (selon les prévisions actuelles) très inférieure à la moyenne, avec des pertes comprises entre 30 et 60 % du volume, selon la région de culture.
Cerises acides surgelées
Les perspectives pour les cerises acides sont très variables en fonction des régions; on prévoit tous les scénarios possibles, d’une baisse de 10 à 20 % de la récolte à une perte totale, en fonction de l’emplacement des plantations.
Abricots surgelés
En raison des dégâts extrêmes causés par le gel en Europe de l’Est, l’offre d’abricots est particulièrement limitée. Cela n’a pas échappé aux producteurs d’autres régions, qui ont fortement augmenté leurs prix, car l’offre ne peut pas couvrir la demande.
Cerises douces surgelées
Le gel de printemps a également fortement réduit l’offre de cerises douces. Les pertes de récolte y sont particulièrement importantes et les augmentations de prix par conséquent élevées.
Framboises surgelées
Les quantités de récolte des framboises ont déjà fortement baissé ces dernières années, il n’y a actuellement plus de stock de la dernière récolte. La récolte de cette année devrait vraisemblablement encore baisser de 40 à 50 % par rapport à l’année dernière. Il faut donc compter avec une forte augmentation des prix.
Myrtilles surgelées
La récolte de myrtilles va également connaître une forte baisse par rapport à l’année dernière. En raison des conditions météorologiques, il y a beaucoup moins de fruits qui pendent sur les arbustes.
Cassis surgelés
En raison du manque de quantités de framboises et de myrtilles, la demande de cassis, moins chers, augmente. En conséquence, les prix des matières premières augmentent fortement.
Huiles de table
Huile de tournesol / Huile de tournesol HO
On s’attend cette année à une récolte plus importante pour la Russie et l’Ukraine. Les prix élevés de l’année de récolte en cours, ont entraîné une augmentation des surfaces par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Tendance stable voire légèrement à la hausse.
Huile de colza
On s’attend à ce que la récolte de colza actuellement en cours dans les pays de l’UE soit supérieure à celle de l’année précédente. En raison de la sécheresse persistante en Europe de l’Est durant les mois hivernaux, les estimations pour la production ukrainienne sont inférieures à celles de l’année dernière. Une partie des champs de colza a dû être labourée en raison du mauvais développement des plantes et des tournesols y ont été semés au printemps. En raison du temps chaud et sec en Suisse, la récolte a pu commencer sans retard cette année. La commercialisation de la récolte suisse est pratiquement terminée. Tendance stable.
Huile d’arachide
En raison de bonnes conditions météorologiques, on s’attend à une augmentation pour la future récolte sénégalaise par rapport à l’année précédente. Comme les quantités transformées restent à un niveau élevé, on s’attend à une nouvelle baisse des stocks. Tendance stable.
Cacao
Les prix sur le marché mondial sont encore et toujours volatiles, mais ils ont plutôt baissé ces dernières semaines. On peut donc être confiant quant à une éventuelle détente. Toutefois, les stocks actuels de produits finis et la couverture des matières premières chez les producteurs sont toujours sur une base de prix plus élevés. Pour les producteurs, il est encore trop tôt pour faire une estimation à partir de 2026. On suit de près l’évolution dans les différentes régions de culture.
Œufs et ovoproduits, CH
La demande d’œufs suisses continue de croître plus rapidement que l’offre. La branche réagit à la situation tendue du marché et prévoit d’augmenter la production d’œufs d’ici à cet automne. Les défis et les obstacles (procédures d’autorisation, bilans de nutriments, charge d’azote et d’ammoniac, coûts de construction, etc.) sont énormes pour les nouveaux producteurs et ont tendance à faire renoncer à se lancer dans la production d’œufs. Ainsi, la garantie de la disponibilité ou une extension de la quantité se fait à des conditions parfois plus élevées, ce qui se répercute occasionnellement sur les prix des produits.
Œufs et ovoproduits, EU
Le marché mondial des œufs continue de s’affoler, la disponibilité des produits n’est pas assurée dans le monde entier.Depuis début janvier, une explosion de la grippe aviaire tient le monde en haleine. Les États-Unis sont particulièrement touchés en raison du manque de mesures de sécurité. En avril 2025, 6 millions de poules pondeuses ont été abattues chez un producteur polonais en raison de l’infection virale. Les mesures prises aux Pays-Bas pour réguler la densité de peuplement et réduire ainsi la charge en azote ont entraîné la perte d’au moins 3 à 4 millions de poules pondeuses à ce jour.
La consommation d’œufs reste supérieure de 10 à 15 % au budget. En résumé: la demande dépasse considérablement l’offre actuelle. Les contrats pour les œufs, qui sont traditionnellement conclus en été par les transformateurs pour les 12 mois à venir, doivent être conclus à un niveau de prix plus élevé que l’année dernière. Le prix des œufs en Europe a atteint un niveau historique. À long terme, une véritable détente ne peut être espérée qu’après Pâques 2026, à condition que la situation mondiale ne soit pas perturbée par d’autres événements majeurs.
Tendances des prix 08/25
Nouvelles directives en matière de déclaration
En raison de la pénurie à venir d’huile de tournesol, le Conseil fédéral a décidé d’assouplir les directives en matière de déclaration des ingrédients jusqu’à fin 2023, afin que les alternatives à l’huile puissent être déclarées de manière flexible.
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